ChristopheIzard, pÚre de L'ßle aux enfants et de Casimir, est mort L'émission de télévision a enchanté des milliers d'enfants dans les années 1970. Plus de services
Bonvoyage Monsieur Izard Il aura transformĂ© pour de bon le petit monde des programmes pour enfants. Le Producteur Christophe Izard, qui dirigea le Pole Jeunesse de TF1 de 1974 Ă 1987 est Ă lâorigine de nombreuses Ă©missions devenus iconiques: Les visiteurs du mercredi, Lâile aux Enfants, Salut les Mickey. Câest Ă©galement sous sa direction que de
Unedimension que les enseignants, les critiques, et les chercheurs ont tendance à délaisser, déplore la professeure de littérature HélÚne
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. 1Michel Izard, historien et philosophe ? Michel Izard anthropologue, dâabord, bien sĂ»r, et grand anthropologue. Mais grand anthropologue, dans la mesure peut-ĂȘtre oĂč il a Ă©tĂ© aussi profondĂ©ment historien et profondĂ©ment philosophe. 1 Paris, Cnrs â Ouagadougou, Cvrs, 1970, 2 vol. 2ProfondĂ©ment historien dâabord. On nâa sans doute pas assez mesurĂ© Ă sa juste valeur lâexploit scientifique quâa reprĂ©sentĂ© la publication en 1970 des deux volumes de lâIntroduction Ă lâhistoire des royaumes Mossi1. Ă cette date, en France au moins, les historiens dans leur majoritĂ© soutenaient que, faute de documents Ă©crits, il Ă©tait impossible dâĂ©crire lâhistoire de lâAfrique subsaharienne prĂ©coloniale. Les historiens qui sâintĂ©ressaient Ă lâAfrique â Henri Brunschwig, Catherine Coquery-Vidrovitch â sâen tenaient Ă la pĂ©riode coloniale. Seule Claude-HĂ©lĂšne Perrot sâaventurait en zone interdite. Jan Vansina avait dĂ©jĂ publiĂ© son essai fondateur De la tradition orale. Essai de mĂ©thode historique, mais son ouvrage Ă©tait de caractĂšre essentiellement programmatique. Alors vint Michel Izard ; il fut donc incontestablement le premier. 3Dans son livre, Ă partir des gĂ©nĂ©alogies et des durĂ©es de rĂšgne livrĂ©s par la tradition, il construit une chronologie de lâhistoire des royaumes moosi qui rencontrera dĂšs sa publication lâadhĂ©sion des spĂ©cialistes français et Ă©trangers de la rĂ©gion. Premier succĂšs, remportĂ© prĂ©cisĂ©ment dans le domaine oĂč la tradition Ă©tait rĂ©putĂ©e la plus fragile ou la plus inutilisable. Mais son apport ne sâarrĂȘte pas lĂ . Tout dâabord, il introduit une notion nouvelle celle de tradition dominante, dont il prĂ©cise quâelle varie selon les pĂ©riodes et selon les conjonctures ; chacune de ces variations a un sens historique ou sociologique que lâon peut essayer de saisir. Au surplus, prĂ©cisĂ©ment parce quâelle reflĂšte lâopinion dâune majoritĂ©, elle ne livre quâune information pauvre et simplifiĂ©e, seule susceptible de rallier les suffrages de la plupart. Autant dire quâelle nous invite Ă Ă©tudier avec attention les traditions Ă©cartĂ©es, dont les Ă©noncĂ©s se rĂ©vĂšlent souvent beaucoup plus riches. 4Michel Izard se sert de ces instruments pour dĂ©crire, dans une trĂšs belle dĂ©monstration, comment la gĂ©nĂ©alogie royale des souverains moosi a Ă©tĂ© façonnĂ©e et imposĂ©e Ă partir du moment oĂč la division du royaume, et lâĂ©parpillement de ses composantes sur un territoire de plus en plus vaste, ont posĂ©, de maniĂšre de plus en plus aiguĂ«, la question de son unitĂ© bĂątir une gĂ©nĂ©alogie parfaitement pyramidale, rattachant toutes les branches de la dynastie Ă un ancĂȘtre fondateur unique â le trop fameux Wedraogo â câĂ©tait donner corps Ă ce fantasme dâunicitĂ© » qui nâa pas cessĂ© de hanter lâesprit des dirigeants moose au moment mĂȘme oĂč ils multiplient sĂ©cessions et affrontements. 5Michel Izard philosophe, Ă prĂ©sent. Dâune certain façon, toute lâĆuvre de Michel Izard peut ĂȘtre regardĂ©e comme une mĂ©ditation sur le pouvoir, sur ses origines ou ses fondements, sur son exercice, sur ses limites. Bien entendu, je nâessaierai pas de distinguer, dans cette mĂ©ditation, ce qui appartient Ă Michel Izard et ce qui appartient Ă ses interlocuteurs la question est privĂ©e de sens, car il sâagit au sens le plus strict du terme dâune Ćuvre commune oĂč tout est Ă tous. Je ne tenterai pas non plus de restituer cette Ćuvre dans sa rigueur et dans sa complexitĂ©, et mâen tiendrai Ă quatre aspects, qui mâont particuliĂšrement interpellĂ©. 2 Michel Izard, Moogo, lâĂ©mergence dâun espace Ă©tatique ouest-africain au XVIe siĂšcle. Ătude dâanthro ... 6Premier aspect, je cite Le pouvoir est bon et malheur Ă ceux qui nâen reconnaissent pas les bienfaits2. » Dans la pensĂ©e occidentale, le pouvoir en soi est estimĂ© neutre ; il est jugĂ© selon lâusage qui en est fait. Rien de tel ici pris en lui-mĂȘme, le pouvoir est bon ; il est principe dâordre et facteur de paix. DĂšs lors, des personnes sensĂ©es ne peuvent que se fĂ©liciter de son Ă©tablissement, et accepter sans rechigner ses prescriptions et ses interdits. 7Sur cette base, Michel Izard sâen prend Ă la notion de conquĂȘte en pays mooga, il y a eu beaucoup moins conquĂȘte quâinfiltration lente et pacifique ; lâinstallation des chefferies moose a souvent Ă©tĂ© lâobjet dâun consensus entre les nouveaux arrivants et leurs hĂŽtes autochtones, et il est mĂȘme arrivĂ© que ceux-ci sollicitent la venue de ceux-lĂ . Finalement, Michel Izard remet en cause lâidĂ©e mĂȘme dâune genĂšse exogĂšne de lâĂtat, liĂ©e Ă lâintrusion dâĂ©trangers. Nous serions en prĂ©sence dâun processus endogĂšne, au travers duquel des fractions insatisfaites de la sociĂ©tĂ© font en quelque sorte sĂ©cession, sur le plan moral et politique, pour imposer lâintroduction dâun ordre social plus conforme Ă leurs vĆux. 3 Ibid., 119-120. 8Second aspect le pouvoir naam est un fait ou une donnĂ©e premiĂšre ; il nâa pas dâantĂ©cĂ©dents, on nâen peut dĂ©couvrir aucune genĂšse ; dĂšs le premier moment de lâhistoire, il est prĂ©sent comme AthĂ©na est sortie toute armĂ©e de la tĂȘte de Zeus. TrĂšs prĂ©cisĂ©ment, son seul fondement est Naaba Wende, le dieu suprĂȘme, dont câest dâailleurs la seule intervention dans les affaires humaines. Je cite Du wennaam, le pouvoir de Naaba Wende, il nây a rien dâautre Ă dire que ceci quâil est, et il en va de mĂȘme du naam humain, Ă ceci prĂšs que ce dernier nâest rien sans lâaval du naam divin. La gĂ©nĂ©alogie qui associe le wennaam au naam vaut lĂ©gitimation pleine et entiĂšre de lâexistence du pouvoir immanent par celle dâun pouvoir transcendant en ce sens elle absolutise le naam3. » 4 Ibid., 119, 124, 150. 9Mais ce naam humain, câest sur terre quâil doit sâexercer il va donc devoir tout dâabord sâaffirmer en se sĂ©parant radicalement de son environnement. Câest ainsi quâaux origines de la dynastie, la filiation utĂ©rine vient se substituer Ă la filiation patrilinĂ©aire partout en usage ; de mĂȘme, lors de la dĂ©volution des chefferies, la succession selon lâordre segmentaire est abolie, et une diffĂ©rence radicale est introduite entre le chef supĂ©rieur dâun cĂŽtĂ©, lâensemble de ses subordonnĂ©s de lâautre. Cette libĂ©ration acquise, il faut maintenant que ce don du ciel quâest le naam trouve un site oĂč atterrir, un espace oĂč sâexercer, et câest pourquoi ce naam en quĂȘte dâancrage local peut ĂȘtre considĂ©rĂ© par Michel Izard comme un pouvoir nomade4 ». 5 Ibid., 147. 10TroisiĂšme aspect ce nomadisme du pouvoir sâaccomplit dans la zone qui sĂ©pare les gens du pouvoir des gens de la terre. Prenons-y garde cette opposition entre gens du pouvoir et gens de la terre nâa de sens historique quâen apparence ; en apparence seulement, elle distingue des conquĂ©rants et des autochtones. En rĂ©alitĂ©, la quasi-totalitĂ© des communautĂ©s locales sont divisĂ©es selon ce contraste, qui est donc dâordre structural ; on observe une itĂ©ration Ă lâinfini de la relation autochtones/ conquĂ©rants qui peut revĂȘtir une signification formelle, mais nâa aucune signification historique, moins encore politique5 ». Et entre les deux catĂ©gories, les passages sont multiples. Soit une communautĂ© A partagĂ©e entre gens du pouvoir et gens de la terre ; elle tombe sous le commandement dâune communautĂ© B appartenant aux conquĂ©rants ; dĂ©sormais la communautĂ© A tout entiĂšre passe du cĂŽtĂ© des gens de la terre, mais en son sein les fonctions de maĂźtre du sol sont exercĂ©es par les anciens conquĂ©rants. 6 Ibid., p. 121. 7 Ibid., p. 371. 11De mĂȘme, on assiste sur une grande Ă©chelle Ă un processus dâautochtonisation des lignĂ©es aristocratiques qui ne sont plus en mesure dâaccĂ©der au pouvoir ; inversement, les gens de la terre entrent en nombre dans le service royal. Finalement, le caractĂšre rĂ©current de lâopposition entre gens du pouvoir et gens de la terre est un indice de la dissymĂ©trie fondamentale qui marque le systĂšme politique mooga le pouvoir a besoin de la lĂ©gitimation de la terre, tandis que lâinverse nâest pas vrai. Dans un tout autre langage, on pourrait dire que lâĂtat a besoin pour exister dâun ancrage dans lâabsence de lâĂtat, alors que lâinverse nâa pas de sens6 » ou encore la diffĂ©rence radicale entre le monde du pouvoir et celui de la terre est que le premier a besoin du second, tandis que la rĂ©ciproque nâest pas vraie7. » Cette dĂ©pendance du pouvoir est un apport fondamental. 8 Ibid., pp. 121, 129, 253, 274. 9 Ibid., p. 113. 12Dernier aspect, Michel Izard met remarquablement en lumiĂšre les antagonismes et les apories qui marquent en pays moogo le processus de construction Ă©tatique. Je passe sur le conflit trĂšs classique entre les princes et les serviteurs du souverain, et sur la tension qui, parmi les serviteurs, oppose les agents libres aux captifs. Plus originale est la difficultĂ© posĂ©e par le statut des naam tandis que lâordre segmentaire impose une hiĂ©rarchisation des naam, telle quâaucun naam ne puisse ĂȘtre tenu pour lâĂ©gal dâun autre, tous les naam subordonnĂ©s sont Ă©quivalents au regard du naam supĂ©rieur qui les commande. Autre opposition la poursuite aristocratique du naam conduit Ă un Ă©miettement Ă lâinfini de ce dernier, lequel heurte de plein fouet le fantasme dâunicitĂ© auquel les Moose sont tellement attachĂ©s8. La formation de lâĂtat, dans ce contexte, câest la quĂȘte dâun dĂ©passement dâune double antinomie lâun et le multiple, lâidentique et le diffĂ©rent9. » 13En voilĂ assez, je lâespĂšre, pour montrer lâoriginalitĂ© et la puissance de cette philosophie politique. Le jour oĂč nous consentirons Ă sortir de notre provincialisme occidental, elle prendra place, jâen suis sĂ»r, parmi les grandes thĂ©ories que nous propose lâhistoire du monde.
Cent ans de vies dont ils auraient pu faire un livre, dont ils ont fait une philosophie. Le livre, Raymond Nassif lâa esquissĂ© pour lui et ses intimes. Le sujet, son pĂšre Michel, un personnage de roman â justement â, inventif, passionnĂ©, passionnant. Michel Nassif est prĂ©maturĂ©ment nĂ© en 1880, sans doute trop pressĂ© de venir dĂ©couvrir le monde. PrĂ©maturĂ©ment orphelin, la vie le presse de grandir auprĂšs de ses sĆurs Marie et ZĂ©kiĂ©, sous la tutelle spirituelle et affective de Mgr AttiĂ©. Durant ses annĂ©es scolaires au CollĂšge patriarcal grec-catholique de Beyrouth, lâĂ©lĂšve surdouĂ©, trop pressĂ© dâapprendre plus et dâen finir avec ces formalitĂ©s», saute de classe plusieurs fois et se passionne dĂ©jĂ pour la chimie, la musique et lâĂ©criture. Ces premiĂšres formalitĂ©s» accomplies, Michel, alors Ă©tudiant en droit, est engagĂ© par M. Habib Sayegh, propriĂ©taire et directeur dâune grande maison de commerce ; il sera responsable de la section bancaire et continuera dâĂ©panouir sa curiositĂ© et sa passion pour des inventions oĂč lâagrĂ©able pour lui devient utile pour les autres. Câest ainsi quâil va concevoir une encre spĂ©ciale, initialement bleue mais qui peut, comme par magie, virer au noir, de mĂȘme quâun vernis spĂ©cial qui donne aux lustres et autres objets un Ă©clat particulier. En 1907, il sâassocie avec MoĂŻse Zelhof et fonde Ă Damas lâĂ©tablissement Zelhof Nassif & Co, crĂ©e la premiĂšre tannerie moderne en Syrie, importe du vernis pour chaussures, des rĂ©verbĂšres Ă©lectriques, extrait de lâhuile â ingĂ©nieuse idĂ©e â des noyaux dâabricots et introduit pour la premiĂšre fois au Liban et en Syrie des appareils radio, bouleversant les habitudes des citoyens Ă©tonnĂ©s. Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, Michel-le-chimiste collaborera auprĂšs du gouvernement, faisant ainsi sa propre guerre, ou paix, inventant des produits nouveaux ou de substitution, une huile Ă©paisse», une huile de peinture et mĂȘme lâhuile de ricin Ă usage pharmaceutique. Les rouleaux en gĂ©latine pour impression manquaient, quâĂ cela ne tienne! Il les remplacera. En 1919, ce grand homme au grand cĆur prend pour femme et moitiĂ© Annette Zelhof, sĆur de son premier associĂ©. Ils auront deux fils, Raymond et Robert, et une fille, Marie. Alliant le commercial Ă lâinsolite, la sociĂ©tĂ© Michel Nassif et Fils sera Ă©galement la premiĂšre Ă importer de la viande en boĂźtes de conserve, sous le label de Zwanenberg, des articles Ă©lectromĂ©nagers, des serviettes en papier. Michel continue de sâĂ©tonner en inventantâŠ, inlassablement, un vernis pour voitures, un vernis Ă brosse, un parfum, Viviana», une brillantine, un caramel, de la grenadine et bien dâautres dĂ©tails devenus des indispensables. Son fils Raymond, fidĂšle disciple et Ă©lĂšve attentif, prend des cours particuliers» en observant son pĂšre qui lui apprend tous les rouages du mĂ©tier, dĂšs quâil atteint ses seize ans⊠Une formation militaire» Raymond Nassif a donc fait ses Ă©tudes dans la meilleure Ă©cole qui soit, celle de la vie, avec pour maĂźtre et conseiller un pĂšre actif et consciencieux, avant de devenir Ă son tour en 1946 celui qui assumera totalement la relĂšve et transmettra plus tard son savoir. Mon pĂšre mâa sensibilisĂ© trĂšs tĂŽt au mĂ©tier, dira son fils Michel, aujourdâhui vice-prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© Michel Nassif et Fils. Une formation âmilitaireâ qui a entraĂźnĂ© de nombreuses motivations mais un poids assez lourd Ă porter, pour le jeune adolescent que jâĂ©tais. Il mâa formĂ© dâune maniĂšre rigoureuse, disciplinĂ©e, ambitieuse et mâa communiquĂ© lâamour du commerce. Il a Ă©tĂ© ma colonne vertĂ©brale dans le travail». Raymond vivra les plus belles annĂ©es de la postĂ©ritĂ© Ă©conomique du Liban, y ajoutant son apport dans les diffĂ©rents dĂ©partements, lâalimentaire, la confiserie de luxe et la conserverie, sâadaptant Ă une sociĂ©tĂ© pressĂ©e et qui change vite, sans cesse stimulĂ©e par des besoins croissants. Il sâintĂ©ressera surtout Ă lâimpression, fournissant des machines Ă imprimer Web» aux plus grands, dans tout le Moyen-Orient, apposant ainsi une qualitĂ© indĂ©lĂ©bile dans le monde de la presse libanaise. Raymond saura surtout, avec son bon sens et son dĂ©terminisme, stimuler le souffle et lâambition hĂ©ritĂ©s de son pĂšre et remettre le flambeau, allumĂ©, Ă son fils. Michel insuffle par sa â jeune â prĂ©sence au sein du groupe, depuis le dĂ©but des annĂ©es 90, du sang nouveau» dans la gestion, le concept des affaires, une valeur ajoutĂ©e dans la personnalitĂ© de la sociĂ©tĂ©. Proposer une gamme de produits diffĂ©rents â qui va de la viande en conserve aux produits organiques â et en faire des leaders est un travail de tous les jours. Jâai cru Ă ces deux langages qui crĂ©ent une balance dans la sociĂ©té». Michel tient de son grand-pĂšre lâamour de la musique, il a lui-mĂȘme composĂ© deux chansons, un sens crĂ©atif quâil dĂ©veloppe dans la communication de ses produits, une maniĂšre de gĂ©rer les diffĂ©rents dĂ©partements de lâentreprise et un humanisme qui le pousse Ă aider, autant que possible, les nombreuses associations humanitaires. Jâessaie de faire du bien autour de moi. Je sais ce que câest que de souffrir». Il est Ă©galement, Ă 34 ans, conseiller de diffĂ©rentes multinationales et institutions et du syndicat des importateurs, le FMCG Fast Moving Consumer Goods. Des messages, il voudrait en distribuer, il est essentiel de partager son vĂ©cu pour Ă©viter aux autres les mĂȘmes piĂšges et la mĂȘme peine» ; des projets, les multiplier Mon but est dâarriver Ă crĂ©er une holding de 20 sociĂ©tĂ©s, dans les trois ans Ă venir». Y seront inclus des produits alimentaires, pharmaceutiques, mĂ©dicaux, de la finance, des jeux, la technologie de pointe, bref les cĆurs battants dâune Ă©conomie qui marche et dâun commerçant qui sait la faire marcher. Pour y arriver, Michel Nassif, le petit-fils, continue de sâimprĂ©gner des leçons de ses prĂ©dĂ©cesseurs, pour faire pareil et mĂȘme mieux, poursuivant en solitaire â Michel est toujours cĂ©libataire, mesdames â un cheminement mental et physique qui nâa pas de limites». Cent ans de vies dont ils auraient pu faire un livre, dont ils ont fait une philosophie. Le livre, Raymond Nassif lâa esquissĂ© pour lui et ses intimes. Le sujet, son pĂšre Michel, un personnage de roman â justement â, inventif, passionnĂ©, passionnant. Michel Nassif est prĂ©maturĂ©ment nĂ© en 1880, sans doute trop pressĂ© de venir dĂ©couvrir le monde. PrĂ©maturĂ©ment orphelin, la vie le...
Christophe Izard, pĂšre de "L'Ăźle aux enfants", Ă©mission phare pour la jeunesse française des annĂ©es 1970, est dĂ©cĂ©dĂ© dimanche, a indiquĂ© Ă l'AFP Pierre-Alek Beddiar, responsable d'Osibo Productions, la derniĂšre sociĂ©tĂ© de production de M. de 85 ans, M. Izard est "parti paisiblement chez lui, ce matin en rĂ©gion parisienne", a prĂ©cisĂ© M. personnage principal de "L'Ăźle aux enfants", le dinosaure orange Casimir, a marquĂ© le petit Ă©cran, ce "monstre gentil" allant jusqu'Ă devenir une vĂ©ritable icĂŽne des Ă©tudes de droit, Christophe Izard, fils d'un avocat renommĂ©, avait entamĂ© une carriĂšre journalistique en chroniquant la vie musicale du tout-Paris. En 1968, il avait rejoint l'ORTF, la premiĂšre chaĂźne de tĂ©lĂ©vision publique, avant de crĂ©er, dĂ©velopper et produire "L'Ăźle aux enfants" en 1974. Il en Ă©crira non seulement les premiers Ă©pisodes, mais signera Ă©galement les textes des chansons, dont le cĂ©lĂšbre "Voici venu le temps, des rires et des chants...". Pendant presque Ă©pisodes, "L'Ăźle aux enfants" a enchantĂ© l'ORTF, France 3, puis TF1, avant de s'arrĂȘter en plat prĂ©fĂ©rĂ© de Casimir, le gloubi-boulga -Ă base de confiture de fraises, de bananes Ă©crasĂ©es, de chocolat rĂąpĂ©, de moutarde "trĂšs forte" et de "saucisse crue mais tiĂšde"- est entrĂ© dans le langage courant, synonyme de "mĂ©lange peu ragoĂ»tant".DĂšs 1975, Christophe Izard a proposĂ© Ă©galement une autre Ă©mission, "Les visiteurs du mercredi", qui s'adressait Ă toutes les tranches d'Ăąges enfantines, avec des dessins animĂ©s tels que "Barbapapa" et des sĂ©ries comme "Prince Noir". Pour succĂ©der Ă "L'Ăźle aux enfants", Christophe Izard lancera "Le village dans le nuages", qui durera jusqu'en 1985 sur 1987, Christophe Izard sera Ă©vincĂ© de la Une fraĂźchement privatisĂ©e et rejoindra Antenne 2. Il crĂ©era notamment ensuite le dessin animĂ© "Albert le cinquiĂšme mousquetaire"."Il a accompagnĂ© et enchantĂ© l'enfance de plusieurs gĂ©nĂ©rations. Christophe Izard nous laisse orphelins d'un pays joyeux oĂč c'Ă©tait tous les jours le printemps", a rĂ©agi sur Twitter la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak. Christophe Izard, pĂšre de "L'Ăźle aux enfants", Ă©mission phare pour la jeunesse française des annĂ©es 1970, est dĂ©cĂ©dĂ© dimanche, a indiquĂ© Ă l'AFP Pierre-Alek Beddiar, responsable d'Osibo Productions, la derniĂšre sociĂ©tĂ© de production de M. de 85 ans, M. Izard est "parti paisiblement chez lui, ce matin en rĂ©gion parisienne", a prĂ©cisĂ© M. personnage principal...
michel izard est il le fils de christophe izard